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à faire pour un mariage de famille.

Mais je tenais beaucoup, après les hésitations des banques [[?]] lui-même, à pouvoir lui dire que la somme à lui verser était arrivée, en bonne et due forme reconnue par la banque, et que nous pouvions lui verser d'un jour à l'autre, selon la date à laquelle le tableau arriverait à Paris.  Je crois que l'effect psychologique était important, et que, par suite, M. Levi se sentira fortement encouragé à mener [[rondement?]] les choses. Mais nous avons à faire avec ce type méridional nonchalent, indécis, impulsif aussi et capable de vire-voltes.

En accord avec M. Lévi, je n'ai donc rien versé, et j'attends le développement de l'affaire à Bologne, où les démarches devraient commencer vers la mi-Octobre.  Je ne manquerai pas, d'aillleurs, de garder un contact constant avec M. Levi, et de le relancer, si cela paraissait nécessaire.  Nous sommes concerns qu'il me tiendra au courant au fur et à mesure du développment, et que s'il y avait la moindre difficulté, il m'[[afforderai?]] à l'aide.

Dans la nouvelle perspective [[?]] place M. Levi, il nous faut évaluer à nouveau l'opinion que pourra se faire de tableau le surintendant de Bologne.  Celui de Venise m'avait parru assez indifférent à l'égard du tableau, bien qu'il sût qu'il s'agissait d'un Vignon et non d'un Fetti.  Je ne connais pas l'opinion de celui de Bologne, mais je sais qu'il est un spécialiste du XVII siècle (je l'ai rencontre au <> à Paris en 1958). [[end of page 2]]