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Paris, le 20 avril 1957

Cher Monsieur Séligman,

Je n'ai pu arriver à retrouver votre dernière lettre, dont la gentillesse m'avait touché. J'ai été malheureusement trop occupé sur le moment pour y répondre, et je me suis laissé envahir par la fatigue, qui a provoqué en moi une dépression que j'ai peine à surmonter. J'ai peu de choses à vous [[recoir???]], d'ailleurs. Pour le Carrache, j'ai eu du mal à retrouver la date de la vente de la [[underline]] veuve Spiridon[[/underline]], car c'était une toute petite vente, faite sous le voile de l'anonyme (Mme X...).  Elle a eu lieu à l'Hôtel Drouot, salle 6, le 8 juin 1953.  Le tableau y figurait sous le n° 31 et était ainsi désigné: <> - Je ne crois pas qu'il soit utile pour vous d'en faire état. J'ignore si l'oeuvre a figuré avant dans une des ventes Spiridon.

Mes frais pour le lion de Pajou (15.000) et le catalogue Redon (600) sont donc de [[pencil underline]] 15.600 fr.[[/pencil underline]]  Je ne me souviens plus du montant [[pencil underline]] des frais d'envoi.[[/underline]] J'ai dû avoir aussi [[pencil underline]] 2 câbles [[/underline]] de moins de 1.000fr. en novembre. Mais cela n'a pas d'importance. J'ai eu beaucoup de désordre dans mes papiers.

J'espère que vous êtes en bonne santé et content de vos affaires. C'est ce que je vous souhaite. Je m'absente pour une dizaine de jours et compte me reposer. J'espère vous voir bientôt à Paris

Sincèrement vôtre

[[signed]] H. Baderou [[/signed]]
R-1: Ici, les bons objets sont rares et les prix élevés.