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[[newspaper clipping]]

EXCELSIOR 
[[boxed]] [[DE]]RNIÈRE HEURE | 5 HEURES DU MATIN [[/boxed]] 

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15 DÉCEMBRE
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[[--]]GAIN REPOUSSERA 
^[[PA]]RIS ET DE LONDRES 
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^[[--m]]ajorité, même si Londres envoyait une ^[[t]]roisième note comme les milieux in^[[f]]ormés s'y attendent. 
En effet, le gouvernement américain ^[[a]]urait l'intention de répondre prochai^[[n]]ement que la note anglaise ne contient ^[[p]]as une demande suffisamment précise. 
^[[Il]] voudrait que Londres dise exactement ^[[p]]ar quel moyen l'Angleterre désirerait ^[[ré]]soudre le problème de l'échéance de ^[[d]]écembre.
Quand à la note française, tout fait ^[[p]]enser qu'elle recevra un accueil encore ^[[m]]oins favorable que la note anglaise. 

^[[A]]ucune décision n'a été prise hier à la Maison Blanche. 

En sortant, dans la soirée, de la Mai^[[so]]n Blanche où ils avaient conféré pen^[[d]]ant plusieurs heures avec le président ^[[H]]oover, M. Stimson, secrétaire d'Etat, [[--]] M. Ogden Mills, secrétaire à la Tré^[[s]]orerie, se sont contentés de déclarer ^[[q]]u'aucune décision n'avait encore été ^[[p]]rise sur les nouvelles mesures à ar^[[r]]êter en matière de dettes internatio^[[n]]ales. 
Il semble probable que ce ne sera que ^[[s]]ous la forme du message présidentiel ^[[a]]u Congrès, lorsque celui-ci se réunira, ^[[q]]ue la Grande-Bretagne et la France ^[[r]]ecevront la réponse à leurs notes. 
La question des dettes a été, par ^[[a]]illeurs, examinée dans des pourparlers ^[[q]]ui ont eu lieu aujourd'hui entre M. Stimson et les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne. 
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LA GRANDE-BRETAGNE ÉLÈVERA LES DROITS DE DOUANE ^[[S]]UR LES MARCHANDISES AMÉRICAINES
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LONDRES, 2 décembre. - Dans l'en^[[t]]ourage de White Hall on pense que la ^[[r]]éponse américaine à la dernière note anglaise au sujet des dettes de guerre arrivera jeudi ou vendredi prochain à Londres. 
On estime que si cette réponse est négative, le gouvernement anglais annoncera immédiatement son intention de faire face à l'échéance du 15 décembre, mais que d'autre part il examinera les mesures à prendre pour restreindre les importations américaines en Grande-Bretagne et pour protéger les cours de la livre sterling contre les conséquences que pourrait avoir un paiement en or. 
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Un sous-marin sombre
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LA FORMATION DU CABINET SCHLEICHER
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(Suite de la page 1, colonne 5.)
Lors des discussions qui s'ouvrirent à l'occasion de l'interdiction du port de l'uniforme des troupes d'assaut racistes, il prit parti contre son chef immédiat, Groener, et devint ministre de la Reichswehr le 2 juin 1932 dans le cabinet von Papen. 

Son programme

Le général von Schleicher s'est employé aujourd'hui à former son cabinet. Il a eu successivement des entretiens avec M. Théodore Leipart, chef des syndicats socialistes; M. Bernhard Otte, chef des syndicats chrétiens; le docteur Warmbold, ministre de l'Economie nationale dans le cabinet von Papen; le baron von Braun, qui détenait le portefeuille de l'Alimentation dans le même cabinet, ainsi qu'avec d'autres représentants des milieux économiques et politiques. 
On admet généralement que le cabinet sera constitué à bref délai et qu'il tiendra aussitôt après sa constitution une première séance au cours de laquelle  le baron von Neurath rendra compte des négociations qu'il a menées à Genève. 
Une des premières tâches du nouveau chancelier consistera à se mettre en rapport avec le président du Reichstag, le député national-socialiste Goehring, afin d'obtenir du Reichstag, dont la séance constitutive aura lieu le 6 décembre, qu'il s'ajourne jusqu'au début du mois de janvier. Cet ajournement permettrait au cabinet von Schleicher de prendre contact avec les partis de manière à ce qu'une trêve puisse intervenir entre le gouvernement et le Parlement. 
Le nouveau cabinet aurait ainsi toute latitude pour mettre au point son programme. 
Le général von Schleicher a l'intention de concentrer ses efforts sur la solution des questions économiques et sociales les plus urgentes en laissant à l'arrière-plan le problème d'une réforme éventuelle de la Constitution. 
Un des premiers gestes du nouveau chancelier sera sans doute de proposer une amnistie pour les crimes politiques. 
Au point de vue social, le nouveau chancelier a l'intention de modifier les décrets-lois de son prédécesseur afin de mettre un terme aux réductions de salaires et de traitements qui, sans avoir eu de résultats financiers et économiques efficaces, ont jeté un troubre profond pour les masses ouvrières. 
Au point de vue économique, le nouveau cabinet s'efforcera de combattre efficacement le chômage. 
Au point de vue parlementaire, il ne ^[[p]]ourra pas compter sur une majorité ^[[a]]u Reichstag, le parti communiste et ^[[l]]e parti national-socialiste disposant à ^[[e]]ux deux la majorité des mandats ^[[e]]t la social-démocratie, d'autre part, ^[[a]]yant déclaré par avance qu'elle ne ^[[p]]ourrait par tolérer un cabinet von ^[[S]]chleicher. 

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LA COMÉDIE-FRANÇAISE 
[[incomplete B&W image showing a spectacle with an audience both on ground floor and in private spectator boxes]]
[[caption]] [[--]]UBLIQUE ET Mme LEBRUN [[--]] 
Photo de G.-L. Manuel.) [[/caption]]
M. Joë Bridge, speaker spirituel ^[[a]]nnonça ensuite le jeune violoniste Grisha Golouboff et celui-ci joua le Pré^[[l]]ude et Allegro de Pugnani. 

On prévoit que les amateurs de ^[[d]]anse ne pourront pas danser avant [[--]] ou 4 heures du matin; le programme ^[[e]]st en effet chargé. 
Sans que l'on puisse savoir encore le ^[[c]]hiffre exact de la recette, il est pro^[[b]]able qu'il s'établira aux environs de [[--]]00.000 francs. - ROGER COUSIN. 

Parmi les souscripteurs des loges, si^[[g]]nalons:
[[--]]LL EE. l'ambassadeur de Norvège et ^[[d]]e Danemark, l'attaché à l'ambassade des ^[[É]]tats-Unis, MM. Dalimier, Chiape, Fran^[[c]]is de Wendel, baron Henri de Rothschild, baron Robert de Rothschild, MM. Félix [[--]]erne, Lacour-Gayet, le commandant Nu[[--]]llard, le président Albert Buisson, M. Da^[[vi]]d Weill, M. André Citroën, la générale [[--]]allu, M. et Mme Paul Rodier, M. et ^[[M]]me Allery. Mme Jules Bernheim, M. Ba[[--]]er, Mme Edouard Champion, M. Xavier [[--]]uichard. 
[[line]]

[[--]]EURS HISPA[[--]]
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[[image, partial, view of a part of boat or submarine]] 
attribués à la France en possède actu[[--]]
[[--]]rs à refroidissement par eau et par air,
[[--]]n constitue l'événements aéronautique le
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LES CONVERSATIONS DE GENÈVE SUR LE DÉSARMEMENT
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[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
GENÈVE, 2 décembre. - Les négociations ont commencé aujourd'hui à Genève, au rythme ralenti, et l'on attend avec impatience de savoir exactement quand arrivera le baron von Neurath dont, il faut l'avouer, l'attitude provoque à Genève la plus grande surprise car on n'est pas habitué, de la part des ministres des Affaires étrangères, à des méthodes aussi cavalières. 
M. von Neurath avait, en effet, non seulement affirmé en quittant Genève, qu'il serait de retour aujourd'hui ou demain, mais il le confirma à nouveau mardi dernier au cabinet britannique, ce qui explique l'arrivée du président Herriot.  
Or, on apprenait ce soir que le baron von Neurath retarderait vraisemblablement encore son départ de Berlin jusqu'à dimanche ou lundi prochain. Il veut, affirme-t-on, faire coïncider son voyage avec l'assemblée extraordinaire de la Société des nations qui s'occupera du conflit sino-japonais. 
Malgré l'absence de M. von Neurath, M. MacDonald n'a pas perdu son temps. Il s'est longtemps entretenu aujourd'hui, d'abord avec M. Benès, rapporteur général de la conférence du désarmement; ensuite avec M. Norman Davis, puis dans la soirée avec M. Paul-Boncour; il avait également vu sir Eric Drummond. Notre ministre de la Guerre a, de son côté, eu plusieurs entrevues aujourd'hui, en particulier avec M. Benès. 

Des négociations difficiles
Il est certain que les négociations qui vont commencer aujourd'hui seront des plus difficiles car, si du côté françai^[[s]] on est bien décidé à ne donner aucu^[[ne]] garantie de reconnaissance des droits [[--]] l'égalité de traitement à l'Allemag^[[ne]] sauf dans les cas prévus par le [[--]] français, car on considère que ce [[--]] est un tout concret dont on ne ^[[peut]] dissocier un tel article, du côté a^[[llemand]] et américain on semble plus p[[--]] certaines compromissions. On cr[[--]] effet, que M. Norman Davis [[--]] toute force signer une conventio^[[n]] [[--]] la Noël, convention qui enreg[[--]] d'ailleurs tout simplement le[[--]] sur lesquels un accord est [[--]] jusqu'ici. Mais, c'est ici qu[[--]] blesse, dans le but d'obteni^[[r]] [[--]] cation de cette convention [[--]] ^[[Alle]]magne, on reconnaîtrait ju^[[ste et]] valable la thèse allemande ^[[qui]] concerne l'égalité des droi^[[ts]] [[--]]

La conférence économiqu^[[e]]
Dans certains milieu o^[[n]] [[--]] si la question du désarme^[[ment]] [[--]] au premier chef, le Premier [[--]] 
[[the rest is cut off]] 
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Transcription Notes:
Text on the right and left cut off or folded over. Cut off parts signaled by [[--]] I included some of the cut-off letters for research purpose, going by logic and being French, I'm pretty sure they are quite ok.