Viewing page 22 of 30

This transcription has been completed. Contact us with corrections.

répandre avec plus de succès encore par Charles Faure dans son compte rendu de la rétrospective Monticelli, due Salon d'Automne 1908. (Grande Revue, 1908, et plaquette 1909.) Cetter haute noblesse fut contestée déjà par Emile Isnard, archiviste en chef de la Ville de Marseille, dans son ouvrage avec Arnaud d'Agnel, paru en 1926, puis par Raoul Busquet, archiviste en chef des Bouches-du-Rhône, dans la revue municipale Marseille, No 8, 1949, après des recherches conduites en Italie. On retrouve dans les ascendants de la famille Monticelli un sculpteur, des décorateurs à Turin, tout le reste n'est que verbiage. Dans le catalogue du Salon d'Automne 1908, page 254, pour les tableaux exposés, appartenant à Louis Monticelli, on peut lire: <> Suivent 3 copies de tableaux peintes en Italie (1849-1850) où Monticelli n'est jamais allé.

En 1913, une propriété fut mose en vente publique, quartier Sainte-Marguerite près de Marseille, au lieu dit: Vallon de la Panouse, par affichage. <>> Dans Le Petit Marseillais du 14 juin, chronique locale, on peut lire, émanant de Louis Monticelli: << Ce n'est pas sans étonnement que l'on a appris la vente aux enchères par adjudication d'une propriété, située dans le riant vallon de la Panouse, dépendant de la succession due célèbre peintre Monticelli, lequel, s'il n'eut pas la fortune qu'un tel artiste eût méritée, fut loin d'être dans la misère comme la légende tend de plus en plus à l'accréditer. Après son retour de Paris, lorsqu'il fut définitivement fixé à Marseille, il fréquenta ce coin pittoresque dont il était propriétaire et reproduisit ses divers aspects dans de nombreuses études que les amateurs se disputent aujourd'hui. Sans nul doute, cette vente intéressera plusieurs de ceux qui furent les admirateurs du grand maître.>> D'après les souvenirs de sa sœur Emilie Monticelli (Mme Abrachy), leur père, Ange Monticelli, en avait été propriétaire pendant plus de trente ans, en payait les impositions et détenait un testament de Monticelli, le lui laissant en héritage, et pour lequel il aurait payé 80 fr. de driots de succession à sa mort. D'aprés les souvenirs de Mme Martin-Chave, ce terrain lui avait été donné par la famille Chave en supplément ou en règlement des travaux décoratifs de l'Eldorado en 1860. Marcel et Gabrielle Guinand, qui savaient que ce testament n'avait pas été produit à la succession Monticelli, intentèrent pour le principe une action judiciaire (1913, Etude Me Teissier, avoué) mais n'obtinrent pas gain de cause. Par la suite, Louis Monticelli fit signer un désistement (vu le peu de valeur) à sa sœur et à ses frères. Il se trouva ainsi seul héritier direct; lui et sa veuve ensuite devaient bénéficier du << droit de suite aux auteurs >>.

En 1922 - Voir affaire Van Dongen, Déthieux, Mauclair et Lapauze: procès qui dura deux ans et fut perdu par Louis Monticelli.

En 1923 - Voir affaire Rolland-Quirini (au sujet de la fabrication de faux Monticelli) où Louis Monticelli obtint gain de cause. 

Signalons qu'en 1925, Louis Monticelli chercha querelle verbalement à M. Emile Isnard pour son ouvrage sur Monticelli avec Arnaud d'Agnel. Comme il venait de perdre son procès Van Dongen, l'affaire fut terminée. Enfin, à sa mort, en 1929, ses voisins mitoyens d'une propriété qu'il avait à Roquevaire (B.-d.-R.) furent tranquillisés. Il les menaçait constamment de procès sur les questions les plus futiles. Sa troisième vueve se fixa à Marseille, puis se remaria. Elle possédait toujours les tableaux de Rolland, 

419

Transcription Notes:
é, è, ê ë