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PARIS HERALD. OCT 10. 1936

American Artists Well Represented At Opening of '36 Salon d'Automne

By B. J. KOSPOTH

American artists are showing interesting works at this year's Salon d'Automne, which opened yesterday afternoon in the presence of the traditional vernissage throng in the new Pavillon des Salons on the Esplanade des Invalides, the first building of the Paris 1937 Exposition to be completed.

More than 1,600 paintings, pieces of sculpture, drawings, engravings and posters are on view, indicating that artists are as optimistic as ever regarding the future. The general artistic level of the Salon is respectable, but it has a few surprises in store for visitors and reveals little, it any, hitherto undiscovered talent. There is more technical perfection that personal expression.

The strongest personalities must still be sought among the older artists who have already made their way. Among oldtimers still at the fore are Othon Friesz, André Lhote, Lebasque, Bonnard, Roland Oudot, Van Dongen, who might have been so much greater but who is still so good, is showing a fascinating nude. Gromaire, always strong and sincere is represented by a realistic portrait. André Fraye's seascapes, Pavil's fishermen, Dufrenoy's decorative panels and André Bargier's visons of the Seine quays are attractive works. Bompard's "Dejeuner de Pêcheurs" shows his qualities of composition.

Although not as numerous as in former years, Americans have by no means deserted the Salon d'Automne. In the section for sculpture, Cornelia Chapin is showing an original bear cub cut in volcanic stone directly after nature. Lillian Cotton's canvas, "La Princesse Lointaine," is attractive in color, and Rhoda Dawson's portrait and nude reveal genuine talent.

Harold English is exhibiting an interesting nude and a landscape. Wilmer Hoffman is well represented, and David Humphrey's "Village in the Pyrenees" is delicate and colorful. Other attractive works shown by Americans include: Walt Louderback's "Chevaux de Bois," Mrs. B. Jackson's "Paysage Béarnais," Cecilia MacKinnon's "Le Petit Port," Sam Ostrowsky's "Nu dans l'Atelier," Philip Burton Perkin's "Portrait de Mile, Boyd," Edmond Quincy's "Paysage Portugais" and "Fleurs de Mon Jardin," August Payne Rathbone's etchings, "Saint Jeannet (Midi)" and "Notre-Dame (Paris)"; Alfred Rigny's "Paysage, Provence" and "La Liseuse," Antoinette Schulte's "Amelia" and John Allan Wyett's "Paysage."

Housed in the new building, the work of the young architects, Fauque and Warnery, this year's Salon d'Automne shows off to better advantage than its twenty-eight predecessors, which were held in the vast Grand-Palais. The interior is spacious and thoroughly modern in aspect, and the lighting facilities permit all the paintings and other exhibits to be seen at their best.

Excelsior
Oct 15. 1936

LEST VIVANTS
MM. Wiérick, Dejean, Abbal Marque, Pimienta, Hernandez Lamourdedieu, Parayre, Deluol Hubert Yencesse, Lemar Mmes Cornelia Chapin, Alalou-Jonquières, Gardner

Je vous al signalé les bustes de Despiau, Loutchansky, Wlérick, Coubine et Denise Risterucci au premier étage. Vouse retrouverez de Wlérick un bel ensemble au rez-de-chaussée ; la forte technique de Wlérick est mise au service d'une intelligence extrêmement aiguisée et d'un sens trés sûr de l'arabesque. Nus et portraits sont ici de haute qualité. L'ensemble d'Albert Marque est délicieux. Celui'lá est - on l'a souvent dit - notre Clodion, mais Marque s'il a la grâce souple de l'artiste du dix-huitième siècle, n'est point un pétrisseur de satyreaux voluptueux et de bacchantes déchaînées ; il y a, en ses adolescentes, en ses puppi, un charme fait de tendresse et de pudeur. La grande figure noble et pure de Dejean n'est pas une noveauté pour nous ; on l'a en effect déjà contemplée aux Tuileries l'an passé. La Vendangeuse d'Abbal est un chef-d'œuvre. André Abbal n'avait point encore montré une figure de cette ampleur, de cette densité. C'est là l'image parfaite de la paysanne franҫaise. Exécutée, vous n'en doutez pas en taille directe. 

Et veuillez noter qu'aux côtés d'Abbal et de Mateo Hernandez vous recontrerez ici d'autres statuaires qui pratiquent la technique traditionnelle : la vérité est en marche. Je songe à Mestchaninoff, à miss Cornelia Chapin, et aussi à Lamourdedieu, qui s'y est mis, lui egalement, car son portrait si vrai, si simple, de notre éminent ami Raymond Escholier a été taillé à même la pierre. Si nous passons en revue les autres grands blocs de Salon d'Automne, c'est à Deluol et à Yencesse, ces deux figures : l'une, charmante, mais qui n'est pas encore dégagée de sa gangue archaique ; l'autre, la récente, marque un pas en avant; elle est d'une vérité humaine qui emeut davantage. La Jeune fille nue de Hubert Yencesse, oú flottent encore quelques réminiscences de Maillol, et aussi de Renoir, est d'un parfait équillbre de volumes. La figurede Guenot est d'une gràce sinueuse. Le Faune dansant de Soudbinine, les Danseuses celtiques de Quillivic, une autre Danseuse, hiératique, de Maës, la Baigneuse de Carl Longuet sont à voir. Je n'ai pas trouvé les envois de Le Bourgeois, de Cornet et de Parayre, tous trois, cependant, inscrits au catalogue. Restent à mentionner Marius Cladel, Damboise, Manaut, de qui le bas-relief à la gloire du vin est supérieur à sa Nymphe ; et. dans un format plus resteint, Mmes Alalou-Jon-quières et France Raphael.

La série des bustes est de qualité : aux noms précités de Despiau et Wlérick, ceux de Pimienta, dont les portraits exhalent une vie ardeente et concentrée ; de Loutchansky, Hernandez, Lemar, Metschaninoff, Contess, Vibert, de Mme de Bayser-Gratry - une pure et fine effigie de jeune femme - et de James Vibert doivent être ajoutés.

Autour de Hernandez, maître incontesté de l'art animalier, se sont groupés d'autres portraitistes, excellemment véridiques, de nos frères inférieures : miss Chapin a travaillé près de Hernandez ; elle apporte un Ourson en roche volcanique qui lui vaudra un succès de bon aloi ; Hilbert, Lemar (une biche et un éléphant en pierre de Volvic), Buncey et Petersen complètent la rérie.

LOUIS VAOXCELLES