Viewing page 190 of 378

This transcription has been completed. Contact us with corrections.

184) n'en manque pas, on fait des petits magazins aux postes on dispose la canon aux endroits ou on le croit le mieux placé on envoie des grands et petits partis hors des lignes pendant la nuit pour avoir de nouvelles des ennemis et tacher de decouvrir leurs mouvements et on reveille les intelligens et les espions, le temps pris de l'attaque etant venu elle se faira de jour ou de nuit si c'est de jour toute feinte etant inutille l'ennemi se met en bataille l'infanterie en 1.[[superscript]]ere [[/superscript]] ligne et 2.[[superscript]]e [[/superscript]] ligne, et la cavalerie derriere, elle a deux ou trois autres bataillons chaque bataillons portant de fassines pour combler les fossez de la ligne en cet etat et aprez avoir choisi l'endroit qu'il vent attaquer il marche droit a la ligne toujours en bataille avec nombre de detachemens devant lui pour [[?]] le 2.[[superscript]]e [[/superscript]] feu
L'assiegeant qui a dû se preparer a tout evenement voyant venir l'ennemi a lui ne s'endort pas il regle ses dispositions sur les siennes et fait border ses retranchemens le plus epais qu'il peut et qui lui tient lieu de 1.[[superscript]]re [[/superscript]] ligne derriere laquelle il en range une seconde pour servir de renfort a la premiere et derriere celle ci une ou deux de cavalerie et tout cela composé des troupes tirées des quartiers eloignez qui ne paroissent pas pouvoir etre attaquez quand on a le temps de se preparer de la sorte il n'est guere possible que l'ennemi puisse forcer la ligne et je n'ai point ou y dire qu'on y ait reussi depuis tres longtemps si ce n'est a celle de cazal pas M. le Comte de harcourt qui en vint a bout comme par miracle aprez y avoir eté repoussé trois ou quatre fois il y a plus de 60 ans que cela est arrivé l'exemple de ce qui est arrivé devant turin en 1709 ne prouve pas

Transcription Notes:
1 question on this page