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Monsieur Eugène Glaenzer
Paris, le 16 Janvier 1918.

ne viendra pas, au contraire, je suis convaincu qu'il viendra, mais je ne sais pas quand.

Je ne sais pas ppr qui Madame Blumenthal a fait sa connaissance. Je ne me rappelle plus du nom du Monsieur dont nous avions parlé qui, en votre absense, était devenu son ami intime, celui qui a une si mauvaise renommée ici à Paris; vous devez savoir de qui je parle, c'est un peintre ou un décorateur et je ne serais nullement étonné que ce soit par, son intermédiaire que de Canson se soir introduit près d'elle; c'est à vous de le savoir.

Comme je vous l'ai déjà dit, la lettre de cette chère Florie est tellement enthousiaste pour cette entreprise que je ne sais vraiment pas quoi lui répondre. J'ai une peur bleue de lui dire ma pensée, car elle pourrait croire qu'il y a un autre sentiment, que celui d'amitié pour elle seule, qui ma guide; puis, je vous dirais sincèrement que j'ai pour de me tromper.

Je ne sais pas quelles sont les attaches qui existent entre de Canson et Madame de Greffulhe, mais ce sont des attaches excessivement enracinées. Vous devez vous rappeler que lorsque Miss O'Connor est partie pour New-York je vous ai dit que la charité devait servir de couvertures à une affaire de commerce et je crains que notre petite amie s'embarque dans une affaire qui, sous le cachet de la charité, cache une affaire commerciale et, qu'un jou où l'autre, elle ne soit fortement attaquée. Dois-je lui dire cela ou non? Je vous assure que je serais bien ennuyé pour elle s'il en était ainsi; quant à moi, j'en ai la conviction.

Vous savez aussi bien que moi que de Canson est un besogneux, très besogneux, qu'il n'a pas les moyens, bien qu'il soit vicomte, de donner son temps à une affaire de charité, et il ne donnera pas son temps. En dehors de cela, c'est un antiquaire,