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Paris, ce 1 août 1950

Cher Monsieur,

Je reçois à l'instant votre lettre. Il me sera sans doute impossible de vous rencontrer lors de votre passage à Paris, car je n'ai pas encore pris de vacances, et j'en ai fort besoin. Je compté m'absenter dans une huitaine de jours pour ne pas rentrer avant septembre.

Je n'ai eu ni revu le primitif Monsieur Sterling, ayant été prié par monsieur Niger d'aller chez lui, m'a demandé de ne pas m'occuper directement de cette affaire.  Je n'ai su que ce que je vous en ai écrit, à la suite d'une conversation téléfonique avec monsieur Sterling.

La transposition du "Festin des Dieux" sera terminée demain et coûtera 10.000fr.— Je compte consigner ce tableau, soit place Vendôme (si la maison est ouverte), soit au Ritz, à



Monsieur Germain Seligman