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et observant l'epaisseur dont le sucre s'y attache quand il l'a retiré, ou bien en prenant du sucre entre le pouce et le doigt index, si le filet que le sucre forme quand l'ouvrier écarte les doigts se rompt près du doigt qui est en dessus, le sucre n'est pas assez cuit, il l'est assez s'il se rompt près du doigt qui est dessous. La grande expérience guide encore plus les rafineurs que toutes [[ceés??] preuves.
Le sucre clarifié et cuit est porté de l'attelier des chaudieres à celui qu'on nomme [[underline]]l'empli[[/underline] et versé dans une chaudière appellée la [[underline]]chaudiere à couler[[/underline] on l'y laisse refroidir et se former en grain en s'épaississant. On remplit ensuite de ce sucre des formes faites avec de la terre cuite d'une figure exactemens conique ayant un trou dans le sommet du cône et les formes sons renversées la pointe en