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que l'ouvrier tient à deux mains et qu'il passe en tout sens également et bien uniformément pour qu'il ne paroisse poins de raye.

Cette opération ayant abbatu le grain qui est une beauté du maroquin, on le fait revenir au moyen d'une pomelle de liege qui est une plaque de bois, semblable à celle qu'on viens de décrire mais garnie de liege au dessous au lieu des dents de bois qu'a la première, avec laquelle on l'étire doucemens sans en oter le lustre et c'est la dernière façon qu'on donne au maroquin.

Les maroquins jaunes se teignens avec la graine d'avignon qui viens sur une espèce d'arbrisseau épineux qu'on trouve dans le comtat, en provence, dans le Dauphiné et le Languedoc.

Le noir se fait avec de la bierre sure dans laquelle on a jetté de la vieille feraille