Viewing page 25 of 40

This transcription has been completed. Contact us with corrections.

FAUSTINO BOCCHI.
Brescia, 1659 - Brescia, 1740.

Elève d'Angelo Everardi surnommé Fiamminghino, la vie de Faustino Bocchi nouse est très peu connue; on sait seulement qu'il était de condition très modeste. Il se plut à représenter des scènes de bataille, des chocs de cavalerie, des caricatures et en particulier des peintures facétieuses de nains. Ses principales oeuvres sont conservées dans les Musées de Padoue et de Brescia.


17.
LES NAINS.
Toile, 47 x 83.
Hist.: Ancienne collection Collot, Paris.
Bibl.: N'a jamais été étudié.
Exp. : N'a jamais figuré à une exposition.


18.
[[text missing off edge of photocopie]]'ORCHESTRE.
Toile, 47 x 83.
Bibl.: N'a jamais été étudié.
Exp. : N'a jamais figuré à une exposition.
ROUEN, MUSÉE DES BEAUX-ARTS


19.
AMBOCCIATA.
Toile, 35 x 50.
Signé en bas et à gauche sur le socle: FAUSTINO  BOCCHI.
BRESCIA. PINACOTHÈQUE TOSIO MARTINENGO

20.
AMBOCCIATA : LA LEÇON DE MUSIQUE.
Toile. 40 x 50.

BRESCIA. M. LE COMTE BETTONI
[[end page]]

[[start page]]
JEROME BOSCH.
Bois-le-Duc (?), vers 1450 (?) - Bois-le-Duc, 1516.

La formation de Jérôme Bosch reste obscure; toutefois ses biographes semblent d'accord pour le fair naître vers 1450 à Bois-le-Duc, centre artistique important des Pays-Bas. Il est assez difficile de reconstituer la chronologie des oeuvres de Jérôme Bosch, étant donné que les panneaux les plus importants ont disparu. Cependant, on peut situer ses oeuvres de jeunesse  entre 1475 et 1480,  d'autre part, on sait que Philippe le Beau lui commanda LE Lugement dernier (aujourd'hui au Musée de Vienne) vers 1504. Jérôme Bosch fut très apprécié de son temps, notamment en Italie et en Espagne, où Philippe II et le cardinal don Felipe de Guevara furent parmi ses plus grands admirateurs. A la mort de ce dernier, le monarque réclama les six panneaux de cette collection; conservés aujourd'hui, les uns à l'Escorial et les autres au Prado. Bosch affectionnait tout particulièrement les sujet fantastiques, où son imagination débordante excellait.

21.
LA NEF DES FOUS.

Bois parqueté, 57 x 32.

Vers 1510-1516.
His.: Ancienne collection Camille Benoit. Don de ce colletionneur au Musée du Louvre en 1918.

Bibl.: L. DEMONTS, Accroissement des Musées nationaux français. Le Musée du Louvre depuis 1914, dons, legs et acquisitions, Paris, 1919-1921 (t. I, 1919, pl. XVIII); M.-J. FRIEDLANDER, Die Altniederländische Malerei, 1927,  p. 104, 122, 152, 162, n° 106, pl. LXIX et LXX; Ch. de TOLNAY, Hieroymus Bosch, Bâle, 1937, p. 27-28 et p. 90, pl. XXI; DEVOGHELAERE, Interprétations de la Nef des Fous, de Jérôme Bosch, Art et Vie, Gand, t. 4. 1937, p. 43-50; M. BRION, Jérôme Bosch, Paris, 1938, . 28, repr.; J. COMBE, Jérôme Bosch, Paris, 1946, p. 21, pl. 41 (coul.);  P. FIERENS, Le Fantastique dans l'Art flamand, Bruxelles, 1947, p. 54-55; E. MICHEL, Catalogue raisonné des peintures du Moyen Age, de la Renaissance et des Temps modernes. Peintures flamandes du XVe et du XVIe siècle, Paris, 1953, p. 15 à 18, repr. au t. II, pl. IV, n° 8.

Exp. : Paris, Musée du Louvre, collection nouvelles formées par les Musées nationaux de 1914 à 1919, février 1919. -  Amsterdam, Rijksmuseum (prêté du 15 mai 1927 au 4 septembre 1930). - Paris, Musée de l'Orangerie, De Van Eyck à Brueghel, 1935, n° 2. - Rotterdam, Musée Boymans, Jérôme Bosch, 1936, n° 52. - Paris, Musée de l'Orangerie, Les Primitifs flamands, 1947, n° 9. - Paris, Musée de l'Orangerie, L'oeuvre d'art et les méthodes scientifiques. 1952.
[[footer]] BOSCH, GOYA ET LE FANTASTIQUE.         [[page]] 7 [[/footer]]