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Paris - 28 juillet 1950.

Cher Monsieur.

J'ai bien trouvé ici, grâce à notre ami, votre lettre du 18 : cette réponse vous arrivera juste avant notre départ, et je souhaite que ce voyage vous apporte un complément d'intérêt après le séjour reposant que vous venez de faire.

Si mon voyage c'est très bien passé, il m'est regrettable d'ajouter qu'il a été complètement infructueuse. Il n'existe à C.H. qu'un seul devoir, par Carmontelle, réplique de celui que je connais déjà en 3 exemplaires: le jeune Mozart au piano. Il n'y en a [[underlined]] aucun [[/underlined]] autre dans cette énorme demeure, dont le 1/4 a été détruit par l'incendie, faisant disparaitre deux ou trois dessins seulement et plusieurs tableux, dont le portrait de Catherine de Médicis et ses fils, en [[??]], par Clouet. 

J'ai [[underlined]] tout [[/underlined]] visité, sous la conduite du maitre de maison, avec qui j'ai déjeuné : la "gate" ou il habite en attendant la refection des parties incendiées, et cet énorme château, petit "vaux" avec galeries, salons, etc.

Un chef d'oeuvre, "insortable" : le roi Henri VIII par Holbein, portrait jusqu'aux genoux : magnifique.
Canaletto : Deux veus de Venise.
Pieter Brueghel : Deux scènes villageoises (1 moyenne, 1 petite)
Clouet - Portrait d'un inconnu, sur bois.
Claude - Paysage (petit)
Van Dyck - Deux petites esquisses : scènes religieuses.
Tintoret - Paysage avec personnages.
Gainsborough - Portraits en [[??]].
Reynolds - Portraits en [[??]].
Monnager [?] - Fleurs : quatre grandes toiles.
Bourdon - Pt du [[??]] de La Meilleraye (taille moyenne)
[[??]]. Paysages : trois petites toiles.
Je ne parle pas de portraits par Zoffany, ni de