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1907 May 31. Friday at Baddeck.
Petite Gironde
7 Mar. 1907 Bordeaux

[[Left Column]]
AEROSTATION
Concoura de modeles reduit d'aeroplanes.
L' Aeronautique-Club de France ouvre ce concours entire les members dans le section d'aviation. Les appareils seront divise en deux categories, suivant qu'ils sont avec ou sans moteur. Ils devront avoir un metre carre de surface minima, et porter au moins 2 kils par metre carre. la surface du planeur sera prise en measurant la projection horizontale de toutes les surfaces de l'appareil. Les epruves auront lieu en juin 1907. Les engagements sont recus au siege de l'A. C. D. F., 58, rue J. J. Rousseau, jusqu'au 20 mai prochain. 
MM. Archdeacon, oapitaine Ferber et [[??]] Voisin forment le jury.

News. Passaic [[??]]
9 Mar 1907

Modern Airships.
There is to be a great international display of aeronautics this fall at St. Louis, and some of the world's lightest and swiftest flyers of the air are expected to take part. 
Almost every country of Europe has some scientist who has breasted the upper atmosphere in the adventure of discovery for an instrument that could be guided against wind and currents as are the boats that ride upon the waters of the deep, and many of the best of these have been invited to participate in this exposition. That quite a number will attend is already assure. Among those who will attract particular attention are: Usuelli, of Italy; Santos-Dumont, of Brazil, but just now credited to France, and our own Knabenschue, all daring explorers of the upper firmament, men who have made ballooning the main objective of their lives, and who have succeeded to a measurable extent in the control of machines, both in direction and against currents of wind. Knabenschue, within the past two years, in the gaze of New Yorkers, have navigated his dirigible balloon around church steeples, and flown low and high, at his own sweet will. Santos-Dumont has accomplished as much in Paris, circling the Eiffel Tower, on the Champ du Mars, while Usuelli, the boldest of them all, has successfully crossed the Alps, leaving italy, moving into high altitudes, and landing in France. During the past year he has attempted to reach the highest altitude, but in this failed,  his highest reach being 22,840 feet. Three times the young enthusiast ventured into the cold atmosphere of the upper world, and each time returned baffled by strange conditions. He discovered, as others had done before him, that nature has some hidden secrets that it is not yet prepared to deliver to ordinary man. The zero weather of the upper strata may be overcome in the future, but the instruments seem not yet to be in human hands.

What the future may bring forth in the line of invention for discoveries in the ether above must be left for that future to work out. So far balloonists seem to be stopped at a distance of 30,000 feet. Berson and Suring, at Berlin, Germany, claim to have reached that distance in the ascent made in 1894, though the actual measurement allowed was 28,750 feet. No one will quarrel with the little difference. It is as high as the tallest peak of the Himalayas, and man has not as yet been able to accomplish the feat of its ascension with terra firma under his feet and all the advantages of modern mountaineering. Other men than Berson and Usuelli have crossed the 20,000 feet mark, notably Glashier and Coxwell in 1862, amid suffering that almost ended their lives. According to the record, even Stephen and Joseph Montgolfier, the first of intrepid balloonists, as far back as 1783, are said to have reached the great altitude of 25,000.

Friday at Baddeck
Petite Gironde, Bordeaux
7 Mar. 1907

UN BEAU VOYAGE AERIEN

La Coupe de la « Petite Gironde ».

Une Nuit dans less Airs. — 650 kilo-métres sans Escale. — Les Neiges d'Auvergne.

La magnifique raid aérien accompli par M. Paul Léglise et son passage, M. Alfred Pene, a bord du ballon « Fernandez-Duro », battant pavilion de l'Aéro-Club du Sud-Ouest, et dout nous avens indiqué succinctement le pareours dans notre dernier numéro, mérite less honneurs d'une chronique spéciale, car il apparait bien, a l'examen, come le plus intérresant des innombrables voyages aérostatiques accomplish jusqu'a ce jour au départ de Bordeaux.

On peut même prétendre qu'à ce point de vue il va être très remarqué dans les milieux sportifs de l'Aéro-Club de France. Dès mercredi matin, à l'arrivée de M. Paul Léglise à Bordeaux, nous avons tenu à nous faire narrer, à l'intention des lecteurs de la «Petite Gironde», ce voyage sensationnel par le pilote lui-même. Interview d'autant plus documentaire, qu'inquiéte en son extrême modestie, le voyageur s'est discrètement retranché derrière son livre de bord. En réalité, nous ne pouvions mieux désirer, nous aéronautes bordelais ayant pour habitude, en parfaits nautoniers qu'ils sont, de serupnieusement annoter ce précieux livre, témoin de leurs envolées captivantes.

UN REMARQUABLE PILOTE
Mais il n'y a point de modestie qui tienne en de certaines circonstances, et notre devoir séra tout d'abord de présenter à nos lecteurs le premier tenant de notre grande cóupe de distance de 1907. 
M. Paul Léglise, neveu de M. Léglise, député des Landes, est un des plus distingués et assurément des plus habiles pilotes - il vient de le prouver - de la remarquable compagnie  des pilotes de l'Aéro-Club de Sud-Ouest.
Dans tout la force de l'âge «sportif» - vingt-huit ans - à l'époque de la vie où l'on a toutes les qualités morales et physiques pour les randonnées audacieuses en pleine mature, il pratique l'aérostation depuis deux ans.
Il nous souvient de l'avoir suivi en automobile lors de son premier voyage aérien, qu'il fit, sous les ordes d'Alfred Duprat, un de nos plus anciens, de nos plus experts pilotes bordelais, le 17 mai 1905, de côté de La Réole, à une très grande altitude.
Comme tant d'autres, il fut aussitôt touché de la grâce... Nous le lui avions prédit. Il fit encore cinq ascensions avec Ch. de Lirae, cet autre maître ès aérostation, puis une nouvelle avec Alfred Duprat, après quoi il passa brillamment ses épreuves de pilote officiel de l'Aéro-Club de Sud-Ouest, dont il vient de s'affirmer un des plus remarquables représentants, après avoir récemment gagné le concours de Pau, ainsi que nous l'avons naguère annoncé.

LE DEPART. - SUR LE FLEUVE
Mais parlons vite du grand voyage en Auvergne. M. Léglise nous en voudrait trop de parler d'autre chose. 
Ouvrons le livre de bord et confessons aussi le pilote; arrachons à sa modestie les petits secrets que nous dévoile son bel enthousiasme. 
Il est une heure vingt. Le «Fernandez-Duro», rutilant de fraîcheur en son étoffe claire et neuve, élève au-dessus de Bordeaux sa boule de 1,200 mètres cubes. Le 23 janvier dernier il faisait son premier voyage, on s'en souvient, pour l'anniversaire de l'exploit transpyréngen du champion dont il porte le nom fameux. Et ce jour-là il fut guidé dans les airs par trois pilotes «de primo» de France et d'Espagne. Noblesse oblige, et on dirait qu'il le comprend des le début de son deuxième voyage.
Lentement par un vent du nord, l'aérostat remonte la fleuve, à quelque trois cents mètres d'altitude. Il passe sur la gare Saint-Jean, puis monte à cinq cents mètres, et, toujours très lentement, retraverse le fleuve un peu plus en amont, au-dessus de L'ile d'Arsins.
A deux heures dix il passe au-dessus de Cambes. En cinquante minutes il n'a franchi que seize kilomètres, mais l'allure s'accentue vers angoiran. Le «Fernandez-Duro» monte encore et passe à mille mètres sur 

2

Podensac, à de son point de c M. Pène, le com n'en est qu'à sa. toute son admirati ce donc plus tard

LA N
La nuit approch ne. Les aéronaut vallée et croient vers Montpellier. ler parfois fantase sous d'eux, voici Sainte-Marie, puis accentuant cette «Duro» laisse Ag mières qui s'allum
M. Léglise a en lest. Il lui en reste gagne encore. Ave que, le pilote con truments. En bas, se lèveera qu'à on non, voici deux vi de l'autre, et la s parfois du bon, - les deux sous-pre moins éloignées so sac. Ce sont elles fond du gouffre d'un grand fleuve 
La marche est r là-haut 5 degrés a sept heures du so équilibré mainten d'air entre 1,500 e

DANS LE NOB L'A
Et jusqu'à onze l jusqu'à la lune, ce que absolu.
M. Léglise pens riger vers l'Est. rêter dès qu'il se Rhône, pour ne pa s'approcher du n passaient sur les rons de Rodez et Cantal du côté de

LA NEIGE!
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Tempàrature: -7
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Soudain, la pet 
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COMME A'