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Aujourd'hui (novembre 1948) il convient de prendre positions officiellement, car il serait trop tard dans quelques mois pour introduire une instance, la prescription surven [[strikethrough]] e [[/strikethrough]]ant dans le courant de 1949.

J'ai donc indique, des qui'l m'est apparu que les demarches amiables ne donnaient rien, [[crossed out, illegible]] L'adresse d'un avocat a Mr. Seligman. C'est avec cet avocat (Me Besson, 5 rue Chernowitz a Paris), que nous pressons Mr. Seligman de deposer une plainte contre inconnu, aupres du Procureur de la Republique. De cette maniere, les droits du plaignant ne peuvent etre forclos par la prescription, et il lui reste toujours [[crossed out]]a[[/crossed out]] la possibilite, en coursede instance, de retirer sa plainte, si adversaire desire un reglement amiable qu'il a refuse jusqu'ici.

Je croise avoir agi au mieux des interets de Mr. Seligman, qui ne comprend pas toujours la lenteur et les difficultes de la procedure et les complications de la legislation francaise. Des qu'il m'est apparu qu'il faudrait avoir recours aux tribunaux, je lui ai indique un avocat, seul competent en matiere judiciaire. 

Je vous prie de croire, Monsieur le Consul, a mes, etc. (Signé): Jacques Tuot)




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