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FIG. 4. -- LA FRESNAYE : LE QUATORZE JUILLET (ESQUISSE).

sœurs ainées dans l'œuvre de La Fresnaye: rappelons seulement celles des Jeunes Gens en conversation, du Portrait de Maria Ressort, le guéridon au livre de la Vie Conjugale, le disque du soleil de la Conquête de l'Air. Ces figures curvilinéaires ne contrastent pas seulement avec les personnages; elles le font aussi avec les rectangles, les trapèzes, les losanges colorés avec lesquels le maître architecture si harmonieusement ses avant-plans et ses fonds. Cette construction, si nette dans le Quatorze Juillet, ne l'est pas moins dans le Portrait de Maria Ressort, dans la Partie des Cartes, dans la Vie Conjugale, dans les Jeunes Gens en conversation et dans la Conquête de l'Air, de même que dans les admirables Natures Mortes dites à la Mappemonde, à l'Arrosoir, au Flacon de Térébenthine, au Diabolo qu'il exécuta en 1913 et 1914. Mêmes formes, mêmes relations entre elles -- relations nombreuses et eurythmiques, soumises à des mesures discrètes, à de justes rapports, et qui ne laissent pas de donner une impression musicale: dans le tableau qui vient d'entrer au Musée d'Art Moderne comme dans ceux que son auteur peignit principalement entre 1912 et 1914, c'est de la précision, de l'exactitude, de l'extrême conscience dans la mise en œuvre des formes employées que naîtront la fluidité, la pureté, la poésie -- une poésie diaphane et aérienne, limpide, et, pour tout dire en un mot, racinienne. Que l'on puisse employer cette épithète à propos d'un tableau

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