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Ruisseaux à la molle haleine,
Ah ! Si j’avais votre voix !

Si seulement, ô mon âme!
Ce Dieu dont l’amour t’enflamme
Comme le feu, l’aquilon,
Au zèle ardent qui t’embrase
Accordait, dans une extase
Un mot – pour dire son nom !

Son nom, tel que la nature
Sans parole le murmure,
Telle que le savent les dieux
Ce nom que l’aurore voile,
Et dont l’étoile a l’étoile
Est l’écho mélodieux.

Les ouragans, le tonnerre,
Les mers, les feux et la terre
Le tairaient pour l’écouter ;
Les airs ravis de l’entendre 
S’arrêteraient pour l’apprendre,
Les deux pour le répéter.
  
Ce nom seul, redit sans cesse,
Soulèverait ma tristesse 

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Dans ce vallon de douleurs,
Et je dirais sans me plaindre:
Mon dernier jour peut s'éteindre,
J'ai dit sa gloire, et je meurs!


[[text in old German script (Sütterlin) transcribed below in modern German script]]
Kosziusko

Fordre Niemand mein Schicksal zu hören,
Dem das Leben noch wonnevoll winkt.
Ja, wohl, könnte ich Geister beschwören,
Die der Acheron besser verschlingt.
Aus dem Leben, mit Schlachten umkettet,
Aus dem Kampfe, mit Lorbeeren umlaubt,
Hab ich nichts, hab ich gar nichts gerettet,
Als die Ehr und das alternde Haupt.
                     “
Keine Hoffnung ist Wahrheit geworden
Selbst des Jünglings hochklopfende Brust
Hat im Liebe blühenden Norden
Seiner Liebe
Zu des Vaterlands Rettung berufen,
Aus dem Kampfe von Rossen umschubt
Blieb mir unter den feindlichen Hufen
Wer die Ehr und das alternde Haupt.

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