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Elle s'use et se consume
Comme un aiglon dont la plume
N'aurait pas encore grandi,
Dont l'oeil aspire à sa sphère,
Et qui rampe sur la terre
Comme un reptile engourdi.

Ah! ce qu'aux anges j'envie
N'est pas l'éternelle vie,
Ni leur glorieux destin:
C'est la lyre, c'est l'organe
Par qui même un coeur profane
Peut changer l'hymne san fin!

Quelque chose en moi soupire,
Aussi doux que le zéphyr
Que la nuit laisse exhaler,
Aussi sublime que l'onde,
Ou que la foudre qui gronde;
Et mon coeur ne peut parler!

Océan, qui sur tes rives
Épands tes vagues plaintives,
Rameaux murmurants des bois,
Foudre dont lanue est pleine.
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