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[[upside-down page on the left]] Elle s'use et se consume Comme un aiglon dont la plume N'aurait pas encore grandi, Dont l'oeil aspire à sa sphère, Et qui rampe sur la terre Comme un reptile engourdi. Ah! ce qu'aux anges j'envie N'est pas l'éternelle vie, Ni leur glorieux destin: C'est la lyre, c'est l'organe Par qui même un coeur profane Peut changer l'hymne san fin! Quelque chose en moi soupire, Aussi doux que le zéphyr Que la nuit laisse exhaler, Aussi sublime que l'onde, Ou que la foudre qui gronde; Et mon coeur ne peut parler! Océan, qui sur tes rives Épands tes vagues plaintives, Rameaux murmurants des bois, Foudre dont lanue est pleine. [[end page]] [[end page]] [[start page]] [[blank page]]