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que bien que la presence des ennemis soit un obstacle tres incommode a qui veut reparer ou construire des travaux cet obstacle toute fois n'est pas insupportable puisque l'on a vû a Leride en 1647 les assiegez [[? fondent]] et lever une muraille a l'epreuve du canon entre l'ouverture de la tranchée et la placce qui luy formoit une seconde enceinte du coté de la place.
Le vray lieu de l'attaque n'etant plus douteux le gouverneur ne doit pas s'y opposer par aucun sortie il doit se contenter de tenir au bruit quelque coups si ce n'est qu'il connut l'ennemi s'approcher, de trop prez alors il doit commander de faire a feu de toute part et faire travailler nuit et jour aux contre mines de la demi lunes et des bastions attaquez si elles n'etoient faittes au paravant et faire degorger de [[? ces embraseures]] au dedans et au dehors de la place en tous les lieux qu'il jugera le plus necessaire pour opposer s'il est possible a un plus grand nombre d'artillerie aux batteries ennemies
En commandant les combats et dans les batailles des troupes contre troupes l'avantage demeure le plus souvent a celuy qui tire le dernier le contraire arrive dans les sieges de l'artillerie ou celuy qui prime a ordinairement l'avantage
Neamoins le gouverneur ne se doit jamais de son canon que pour rompre quelque batteries plus foible que celle qu'il peut apporter ou quelque

Transcription Notes:
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