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JS

December 3rd 1920

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Monsieur Alfred Chatain
329 Woodland Park
Chicago, Ill.

Mon cher ami,-

Je n'ai aucune chance avec Dickerman parce que j'ai vendu heir les pastels. Je croyais que Dickerman ne viendrait plus parce que j'ai été le voir, je lui ai téléphoné, mais il n'a pas paru. J'ai vendu les pastels par l'intermediaire d'un ami auquel je dois donner une commission, mais il se trouve que c'est Madame Biddle, la fille de Mr. Duke, et puisque vous m'avez introduit chez Madam Duke, il me semble qu'il est de mon devoir, malgré que vous n'ayez pas été actif dans l'affaire, de vous donner une petite participation. Je suis navré de ne pas pouvoir vous en donner une plus grande; dans tous les cas elle vous prouve que j'ai le bon vouloir non seulement de vous être agréable mais aussi de vous remercier de tout ce que vous avez fait pour moi et de tout ce que vous pourrez faire pour moi dans l'avonir.
   J'ai vendu à Madame Biddle les 3 pastels de Masquerier pour Frs. 285.000; aussitôt qu'elle me paiera je vous en verrai Frs. 12.250, [[line drawn through 12.250 to bottom of the page. Handwritten ^[[should be 14250]] ]] 5% de commission, mais j'espère bien que vous ne le mentionnerez jamais à personne; j'ai confiance en vous et il ne faut pas que qui que ce soit le sache. Taches de ne dire à New York si vous êtes satisfait et vous concevez bien ma situation; il m'est impossible de vous donner 10% dens les conditions dans lesquelles cette affaire a été faite.
   Je vous serre cordialement la main,