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Paris le 31 octobre 1946

Cher Monsieur Germain,

Je me suis mis en rapport avec Madeleine pour lui demander des renseignements au [[underlined]] sujet du légumier qui vous manque. [[/underlined]] Elle vient de me téléphoner, en me disant [[underlined]] qu'elle a remis ce légumier dans une caisse avec de la verrerie. [[/underlined]]  Je n'ai jamais vu cette caisse.  Du reste, je lui ai répondu de vous écrire tous les détails directement : elle le fera un peu plus tard, étant à la campagne et un peu souffrante.

L'exposition à l'Orangerie ferme le 3 novembre, j'ai donc le temps pour ajouter à votre envoi les 3 dessins.  Donc, tout sera complet d'après la liste.  Quant aux objets dont vous demandez l'expédition, il faudrait faire une nouvelle demande plus tard, car c'est dangereux d'ajouter quoi que ce soit au premier envoi ne figurant pas sur la liste.

J'ai réclamé à plusieurs reprises [[underlined]] les décomptes des objets vendus pour vous en vente publique [[/underlined]] par Maitre Rheims;  dès q que je les aurai, je vous les communiquerai.

Monsieur Fulda me demande de vous donner des renseignements au sujet des fresques Griselda : comme vous le savez, ce dossier qui était volumineux n'existe plus.  Mais si je me rappelle bien, l'avocat qui s'occupait de cette affaire, s'appelle Monsieur [[underlined]] Smiderle, habitant Genes. [[/underlined]]

Je vous signale encore que la [[underlined]] chaise en savonnerie [[/underlined]] qui est à condition ici est rentrée de [[underlined]] chez Madame Albin. [[/underlined]]

^[[Mes meilleures amities
[[signature]] A. Peck. [[/signature]] ]]