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Paris, le 18 octobre 1946

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Cher vieux Germain,

Ci-inclus photo d'un Renoir rouge, que je n'ai pas vu.  Je te l'envoie pour savoir si, en principe, c'est un tableau qui peut intéresser New-York.  On en demande 160.000, prix que je n'ai pas discuté.  Je ne me rends pas compte si cela peut être intéressant pour vous.  Tu verras au dos la biliographie que je n'ai pas controlée car nous n'avons pas ces livres ici.

Répondant à tes lignes du l0 octobre, je n'ai pas "checked up" avec Peck, et si tu lui as écrit au sujet des Hubert Robert et des tapisseries tissées d'or, je suis sûr qu'il a cette lettre et j'en ferai mon profit.

Merci de voir Elsie.  Elle est vraiment inouie;  j'a passé un aprés-midi merveilleux avec elle, chez elle à Versailles.

J'ai donné 20.000 frs à Madeleine qui trouve que ce n'est pas suffisant parce qu'elle dit avoir 12.000 frs à payer de frais de succession.  Veux-tu avoir la gentillesse de me dire ce que tu en penses.

^[[FG.]]

P.S. Je te renvoie le double de cette lettre car je m'apercois qu'elle ne t'est pas parvenue.  Je t'avais en effet joint une note manuscripte pour te dire de ne pas féliciter nos amis Georges et Arlette.  Georges étant en prison (avec beaucoup d'autres gens) depuis 15 jours, pour des raisons que je t'expliquerai de vive-voix.  Arlette a été cependant très touchée de toncable, mais un peu étonnée que je ne t'ai pas prévenu.

^[[Mille affections FG.]]